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De plus en plus de détenus dorment sur le sol en Belgique

 La surpopulation carcérale est devenue une réalité alarmante en Belgique, avec un nombre croissant de détenus contraints de dormir à même le sol dans les prisons flamandes. Selon les chiffres récemment communiqués par l'administration pénitentiaire, 167 détenus belges sont actuellement privés de lit dans leur cellule. Ce chiffre est en augmentation par rapport au mois de juin précédent, où 97 détenus étaient dans cette situation précaire, principalement en Flandre.


Bien que la surpopulation carcérale soit un problème répandu dans tout le pays, il est intéressant de noter que ses effets diffèrent entre la Flandre et le sud du pays. Selon une porte-parole de l'administration pénitentiaire, les détenus du sud du pays échappent généralement à la réalité de dormir sur le sol, même si la surpopulation carcérale est bien présente dans ces régions également.

Les chiffres du 25 juillet démontrent que 11 569 personnes étaient détenues dans les prisons belges, dépassant largement la capacité théorique des établissements pénitentiaires fixée à 10 418 prisonniers. Cette situation est préoccupante, car elle entraîne une détérioration des conditions de détention, des problèmes de sécurité et des tensions au sein des établissements.


Pour faire face à cette crise carcérale, les autorités belges mettent en place diverses solutions. L'une d'entre elles consiste à créer de nouvelles maisons de détention pour augmenter la capacité d'accueil. Récemment, une deuxième maison de détention de 57 places a été ouverte à Forest au début du mois de juillet. D'ici la fin de l'année 2023, 120 nouvelles places seront disponibles à l'ancienne prison de Termonde, tandis que d'autres maisons de détention sont prévues dans un avenir proche.

La rénovation de la prison d'Ypres permettra également de libérer 170 places supplémentaires, contribuant ainsi à soulager la surpopulation carcérale. De plus, la construction prévue des prisons de Sugny à Vresse-sur-Semois et de Bourg-Léopold, ainsi que les extensions envisagées dans les centres de psychiatrie légale d'Alost et de Paifve, devraient jouer un rôle essentiel dans la résolution de cette crise.

Néanmoins, il est crucial de reconnaître que la construction de nouvelles prisons et la création de places supplémentaires ne constituent que des solutions temporaires. Pour faire face à long terme à la surpopulation carcérale en Belgique, il est également essentiel de réfléchir à des approches alternatives telles que l'amélioration des programmes de réinsertion sociale, la promotion des peines de substitution pour les délits mineurs et la recherche de méthodes innovantes pour traiter les problèmes sous-jacents qui mènent souvent à la criminalité.

En conclusion, la surpopulation carcérale en Belgique est une réalité inquiétante qui affecte le quotidien des détenus, en particulier dans les prisons flamandes où un nombre croissant de détenus se retrouvent sans lit. Bien que des efforts soient faits pour augmenter la capacité d'accueil des établissements pénitentiaires, il est important que les autorités continuent de chercher des solutions durables pour résoudre ce problème complexe et prévenir les problèmes sociaux associés à la surpopulation carcérale.

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